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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Qu'est-ce Qui Fait Courir Les Scarlas ? [terminé]

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    | Veuve noire ;; Membre de FP ;; Economiste
    | Veuve noire ;; Membre de FP ;; Economiste
    Aaliyah Zabini
    Date de naissance du joueur : 25/03/1988
    Âge du joueur : 36
    Arrivé sur Poudnoir : 06/09/2016
    Parchemins postés : 170



    Pensine
    Mon casier judiciaire est: vide
    Mon niveau magique est: PA3 - Sorcier Adulte
    Ma résistance magique est de: 11PV
    Aaliyah Zabini


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MessageSujet: Re: Qu'est-ce Qui Fait Courir Les Scarlas ? [terminé] Qu'est-ce Qui Fait Courir Les Scarlas ? [terminé] - Page 2 EmptyDim 3 Sep - 11:22

« Oh, allons Thomas, nous sommes en l’an 2000. Tout s’achète de nos jours, même la dignité et l’honneur. »

Aaliyah avait bien réussie à s’offrir l’un et l’autre au fil des ans. Un honneur et une dignité de troisième division qui exigeaient une surveillance constante, mais qui lui permettait de vivre une vie de faste et d’opulence qu’elle n’aurait jamais pu s’offrir sans ça. Les moyens qu’elle avait choisis pour y arriver étaient drastiques, mais elle avait le goût de l’absolu, et n’aurait pas su se contenter d’une réussite en demi-teinte. Aaliyah avait démarré dans la vie avec plus de handicaps que les autres : un père voyou, violent et alcoolique, une mère folle et mystique, et des dettes, des dettes et encore des dettes. Si elle avait choisi de mener une vie honnête et de dur labeur, elle en serait toujours probablement au même point, elle se crèverait chaque jour à un travail idiot, et la totalité de son salaire serait probablement englouti par les créances qu’elle avait hérité de ses parents. En conséquence, elle se serait probablement mise à picoler pour oublier, aurait eu cinq gosses de cinq pères différents, et aurait terminé sa vie dans la même cellule capitonnée que sa mère. Très peu pour elle. S’évader des schémas de reproduction sociale exigeait des solutions à la mesure de la misère à laquelle on souhaitait échapper. Si Aaliyah n’éprouvait aucun remords, c’était qu’elle estimait que sa survie, et celle de sa famille, dépendaient des choix qu’elle avait fait, et des actions qu’elle avait commises.

Aaliyah avait étudié l’économie à l’École d’Administration Sorcière sans aucune conviction, ni intérêt, elle s’y était inscrite simplement parce que le doyen de l’époque Milton Frederiksen était riche et amateur de jolies jeunes femmes. Ce qui ne lui avait pas porté chance à la fin. Mais la veuve noire avait réussi à apprendre une ou deux choses pendant les huit années qu’elle avait passées là-bas, et entre autre, que si un deal vous promettait de vous coûter plus que ce qu’il pouvait potentiellement vous rapporter, mieux valait investir sur quelque chose de moins risqué. L’autre leçon qu’elle avait retenue de ses années d’étude était que la société sorcière produisait peu ou pas de richesse, et qu’un flux d’argent inconnus injecté sur le marché était le meilleur moyen d’attirer l’attention sur vous. C’était principalement pour cela qu’elle ne voulait pas de l’argent de Tom, elle n’avait aucune idée d’où il venait, et ne voulait pas se retrouver à Azkaban parce que l’administration fiscale avait flairé quelque chose de louche sur ses comptes. La chute des truands, des assassins et des criminels en tout genre était, plus souvent qu’on ne le pensait, provoquée par un contrôle fiscal, plutôt que par la mise au jour directe de leurs crimes. Elle ne doutait pas de la capacité de Sally à construire divers montages financiers pour se couvrir, mais elle pensait que tous ces paravents n’étaient rien de mieux qu’un château de cartes, et qu’il suffisait qu’un employé zélé souffla un peu fort dessus pour que tout s’écroule. Et la dernière chose dont Aaliyah avait envie, c’était d’être, malgré elle, entraînée dans cette chute, qui pourrait bien entraîner la sienne par ricochet. Les cachots d’Azkaban étaient certainement horriblement humides, ses cheveux n’auraient jamais supporté un tel traitement.

À la place de l’or, son partenaire dans le crime lui proposait un service. La veuve noire saurait se contenter de ça. Les bénéfices d’un tel accord n’étaient pas immédiat, mais cela n’avait aucune espèce d’importance. Elle était quelqu’un de très patient, et saurait jouer cette cartes au moment opportun. Le jour où elle aurait besoin des services de Joe Emerald ne viendrait peut-être jamais, mais il était toujours agréable de savoir que l’on avait une carte secrète à jouer en cas de besoin. Et, dans tout les cas, elle n’avait pas envie de voir cette situation autour des Dermeer de Morty s’éterniser plus que nécessaire, et souhaitait en finir au plus vite. Elle accepta l’accord.

« Des corgis ? Ces petits chiens courts sur pattes avec un cul énorme ? J’adore, ils me rappellent ma sœur Zahra. Je te prends au mot, fais en livrer deux chez moi. »

D’un coup de baguette, elle fit apparaître une plume et un morceau de parchemin. Elle rédigea un court message résumant les termes de l’accord, Thomas Joseph Douglas Emerald Sallybanks s’engageait à livrer à Aaliyah Jehanne Zabini Duvalier deux chiots corgi. C’était suffisant pour que les deux intéressés sachent de quoi il s’agissait réellement, et assez innocent pour les autres, au cas, fort improbable, où ce papier tomberait entre de mauvaises main. Elle apposa sa signature au bas du document. Pure formalité, elle ne doutait pas de la bonne foi de Tom, mais elle aimait les assurances. Et savait mieux que personne que les mots passaient et que les écrits restaient. Après tout, n’avait-elle pas promis sept fois d’aimer et de chérir ses époux, pour le meilleur et pour le pire, de les soutenir dans la joie comme dans la maladie, et cætera, et cætera ? De ces belles paroles, il ne lui restait que des contrats de mariages et des testaments dûment signé.

« Un plaisir de faire affaire avec toi. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je dois aller assister au récital de danse de ma fille. »

Aaliyah serra la main de Tom, et se dirigea vers la sortie, ses deux gardes du corps sur ses talons. Cette histoire avec Margrave étant réglée, elle pouvait aller admirer sa fille faire des entrechats en tutu rose. La famille d’Aaliyah était sa priorité, et tout ce qu’elle faisait, elle le faisait pour eux.
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